Les criminels dans les hôpitaux viennent-ils d'être menottés au lit d'hôpital ou quoi ?

Je suis infirmière autorisée au chevet dans une unité de soins chirurgicaux dans un hôpital communautaire rural aux États-Unis.Les infirmières de mon unité prodiguent des soins aux patients médicaux et des soins préopératoires et postopératoires aux patients chirurgicaux, impliquant principalement des chirurgies abdominales, gastro-intestinales et urologiques.Par exemple, avec une occlusion intestinale grêle, le chirurgien essaiera un traitement conservateur tel que des fluides IV et un repos intestinal pour voir si le problème se résout en quelques jours.Si l'obstruction persiste et/ou si la situation s'aggrave, le patient est conduit au bloc opératoire.

Je me suis occupé d'un criminel de sexe masculin avant d'être inculpé et j'ai aussi soigné des détenus de sexe masculin des instituts de redressement.La façon dont un patient est détenu et gardé est la politique de l'institution correctionnelle.J'ai vu des prisonniers soit enchaînés au cadre du lit par le poignet, soit par un poignet et une cheville.Ces patients sont toujours surveillés 24 heures sur 24 par au moins un gardien/officier sinon deux qui restent dans la chambre avec le patient.L'hôpital fournit des repas à ces gardiens, et les repas et les boissons du prisonnier et du gardien sont tous des articles jetables.

Le principal problème de l'accrochage est la toilette et la prévention des caillots sanguins (TVP, thrombose veineuse profonde).Parfois, il est facile de travailler avec les gardes et à d'autres moments, ils semblent préoccupés par la vérification de leur téléphone, la télévision et l'envoi de SMS.Si le patient est enchaîné au lit, je ne peux pas faire grand-chose sans l'aide d'un gardien, donc cela aide quand les gardiens sont professionnels et coopératifs.

Dans mon hôpital, le protocole général de prévention de la TVP consiste à ambuler les patients quatre fois par jour si le patient en est capable, des bas de compression aux genoux et/ou des manchons à air séquentiels appliqués aux pieds ou au bas des jambes, et soit une injection sous-cutanée d'héparine deux fois par jour ou Lovenox quotidiennement.Les détenus sont promenés dans les couloirs, menottes aux menottes ainsi qu'aux chevilles enchaînées accompagnés par le(s) gardien(s) et l'un de nos soignants.

Lors de la prise en charge d'un détenu, le séjour est au minimum de quelques jours.Le problème médical est suffisamment aigu et grave pour nécessiter des médicaments contre la douleur et les nausées ainsi que des soins spécialisés par des médecins et des infirmières qui ne sont pas disponibles dans une prison.

 


Heure de publication : 24 août-2021